Le jour où je me suis battu avec mon directeur C’est là que j’ai compris une chose :
 Je ne voulais plus de patron ↓ Fin de mon DUT, je décroche une alternance. Commercial itinérant, tout roule... jusqu’au drame. → Fracture tibia + genou → 8 mois sans marcher → Arrivée décalée en entreprise À peine revenu, mon boss me vire direct. Motif ? “J’ai eu le temps de te remplacer.” (Et comme j’étais en période d’essai...) ◉ Deux choix à ce moment-là : * Abandonner * Me battre pour cette licence Je choisis de continuer. Je trouve une autre alternance. En assurance. Erreur monumentale. 
Et voici pourquoi : → Premier jour, il m’envoie à 1h de chez moi → Je suis encore en béquilles → Il veut “me tester” Alors qu’il a 3 agences, dont une littéralement à 1 min à pied de chez moi. Puis, tout s’enchaîne : 
→ Je suis son larbin → Je jette ses poubelles → Il m’humilie devant les autres
→ Je vais chercher ce qui est à 1 m de lui
 Mais je serre les dents.
Jusqu’au matin où j’arrive à 8h55.
(Je commence à 9h. 1h de trajet en béquilles sous la pluie.) Il me démonte devant les autres employés. → “T’es pas fiable.”
→ “T’as aucun avenir.” → “Tu feras jamais rien de ta vie.” Et là, déclic. Je lui tends mon contrat. 
Il refuse de le déchirer ? C’est moi qui le fais. (Histoire vraie.) 
Je pars. Et je ne reviens jamais. Je quitte aussi la licence. Le Covid arrive. 
Et ce jour-là, je me fais une promesse : → Plus jamais de patron. → Plus jamais ce genre d’abus. Aujourd’hui, je suis entrepreneur.
Et je n’ai jamais rompu cette promesse. Je suis allergique au salariat à cause de ce genre de dirigeants. ◉ À vous, dirigeants : → La productivité, c’est bien. → L’humain, c’est mieux. Prenez soin de vos équipes. Restez humbles. Certaines blessures ne guérissent jamais. Mais elles peuvent être évitées. Tu l’as compris : je ne me suis pas battu physiquement, mais mentalement. Bonne réaction selon toi, ou tu aurais réagi autrement ?